Le ministre-président de la Férération Wallonie-Bruxelles appelle "au calme". Invité de Fabrice Grosfilley ce mardi sur Bel RTL, Pierre-Yves Jeholet a fait référence aux déclarations du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke ce weekend. Sur le plateau de l'émission "De Zevende Dag", ce dernier a déclaré : "Nous devons bien réfléchir à la façon dont nous appréhendons les contaminations chez les enfants car, à un certain moment de l'épidémie, la vie à l'école peut elle-même devenir une source de contamination".
"Frank Vandenbroucke a été alarmiste, anxiogène alors que rien aujourd'hui n'est objectivable", estime ce matin Pierre-Yves Jeholet. "Il ne mesure pas la panique qu'il crée auprès des acteurs de l'école, auprès des enfants et des parents. J'en appelle au calme et au sang-froid".
Alors que la Flandre a décidé d'imposer une semaine de cours à distance dans le secondaire avant le congé de Carnaval, la Fédération Wallonie-Bruxelles n'a pas suivi le mouvement. "Aujourd'hui, tous les experts estiment que la fermeture des écoles doit venir en dernier recours. Les virologues assurent que les écoles ne sont pas jusqu'à présent le moteur de la contamination", justifie le ministre-président avant d'appeler au calme.
"J'en appelle au sang froid, y compris de la part du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. La semaine dernière on a encore rencontré des experts qui nous disaient qu'à ce stade il n'est pas question de prendre des mesures plus strictes par rapport aux écoles, de généraliser l'enseignement à distance la semaine avant le carnaval comme le fait la Flandre".
La fermeture des écoles implique des conséquences importantes estime Pierre-Yves Jeholet : "Ça veut dire 900.000 enfants à la maison, je ne sais pas comment les parents vont pouvoir s'organiser pendant 15 jours. Tout cela va avoir des conséquences sur le travail, la vie des commerces".
"Si on est amené à prendre des mesures plus restrictives y compris pour l'école, en dernier recours, on le fera. Je ne suis pas inconscient, je suis vigilant et prudent par rapport à l'évolution de l'épidémie,mais s'il vous plaît restons calmes", a-t-il encore lancé.
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