La Wallonie accueille une nouvelle espèce sur son territoire. La chenille processionnaire était déjà présente en Flandre. Elle a maintenant franchi la frontière linguistique pour se retrouver au sud du pays. En expulsant ses poils, elle irrite les voies respiratoires et créé des démangeaisons cutanées. Les personnes qui ont été en contact avec ces chenilles parlent de sensations de brûlure.
Des centaines de nids ont été découverts ces dernières semaines en Wallonie. La chenille processionnaire est un animal urticant. Claudine a retrouvé plusieurs nids dans son jardin. Elle a rapidement ressenti des irritations. "Ça brûlait à tel point que je ne pouvais pas arrêter de me gratter, affirme cette habitante d’Ave-et-Auffe, dans la commune de Rochefort. C’est comme pour la varicelle. Ce sont exactement les mêmes symptômes… On s’arracherait la peau".
Où sont-elles ?
Les autorités les ont déjà localisées à différents endroits : Dalhem, Plombières, Rochefort, Tellin, Virton, Arlon. Les pompiers ont réussi à anéantir plusieurs nids présents dans le jardin de Claudine, mais il en reste encore quatre. Le problème est que ces chenilles se multiplient très rapidement. "Qu’est-ce que ce sera l’année prochaine ?, se demande Julien Dufaux, le bourgmestre faisant fonction à Rochefort. On dit qu’un nid cette année en représente dix l’année d’après… Il y a un souci non seulement pour l’être humain, pour les animaux, mais aussi pour la forêt puisque ces chenilles se nourrissent de feuilles de chêne".
Que faire lorsque vous êtes face à un nid ?
Le service de Wallonie conseille à ceux qui observent ce genre de nids d'appeler le 1718. Des agents de la DNF assurant un rôle de première ligne vérifieront alors qu’il s’agisse bien de chenilles processionnaires. "Les agents indiqueront le cas échéant et en fonction de la région à qui s’adresser pour retirer le nid ou les nids", précise Nicolas Yernaux, le porte-parole du service public de Wallonie.
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