Les postulants aux études de médecine et de dentisterie passent leur concours ce vendredi. Deux sessions sont organisées cette année. La première a lieu aujourd'hui, et la seconde se déroulera en septembre. Un reportage de Guillaume Fraikin pour Bel RTL.
L'épreuve de juillet de l'édition 2018 de l'examen d'entrée en médecine et dentisterie a lieu ce vendredi de 09 h 30 à 17 h à Brussels Expo, sur le plateau du Heysel, à Laeken. Il y a 3.615 inscrits, indique Benjamin Stewart, porte-parole de l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares), institution chargée de la gestion et de l'organisation administrative et matérielle de l'épreuve. Le taux de non-présentation attendu est estimé aux alentours des 10%.
Les détails de l'examen
Le contrôle des cartes d'identité et des convocations commencera à 08 h 00. Comme l'an dernier pour la première mouture de l'examen, les candidats devront répondre par écrit à huit séries de questions à choix multiples portant chacune sur l'une des huit matières fixées par décret et réparties en deux catégories : "Connaissance et compréhension des matières scientifiques" ainsi que "Communication et analyse critique de l'information".
Pour être reçus, ils doivent obtenir un minimum de 8/20 par matière et un minimum de 10/20 par partie. Si le nombre de reçus non-résidents excède 30 % des lauréats, un classement sera effectué et les meilleurs seront retenus dans la limite du quota fixé.
Une seconde épreuve
Cette année, une seconde épreuve sera organisée le 5 septembre. Elle devra être réussie dans son intégralité. Il ne sera, en effet, pas possible de bénéficier de reports de notes d'une épreuve à l'autre. Les postulants qui pourront s'y inscrire sont ceux qui échouent ce vendredi ou ceux qui veulent tenter l'examen deux fois.
Pour John, cet examen de médecine n'est pas nouveau. Il l'avait déjà tenté l'année dernière sans succès. Cette année, il aura droit à deux essais. "J'ai vu ça comme une chance d'un coté, mais je trouve ça aussi un peu injuste parce que si j'avais eu cette chance l'année passée, je ne serais pas en train de faire cette interview avec vous", confie-t-il à Guillaume Fraikin.
Après avoir échoué l'an dernier, John a entamé des études de pharmacie. Il a validé de nombreux cours de médecine. S'il réussit l'examen, il sera donc dispensé de plusieurs matières importantes. Malgré la frustration, John compte bien saisir sa chance. Cette année, s'il échoue à nouveau, il ne passera plus l'examen. "Si je rate, je ne pense pas que je vais attendre encore trois ans", avoue l'étudiant sur les ondes de Bel RTL.
Un taux de réussite de 20,16 % en 2017
Sur les quelque 4.000 inscrits en septembre 2017 - dont plus d'un millier de premiers bacheliers parmi lesquels des reçus-collés au final exemptés -, près de 3.500 candidats avaient passé l'épreuve. Le taux de réussite s'élevait alors à 20,16 %. Les non-résidents qui avaient réussi l'épreuve ne dépassaient pas le quota de 30 %.
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