L'annonce de ces changements dans les remboursements des antibiotiques, sprays nasaux et antiacides, censés entraîner des économies, a au final engendré des coûts supplémentaires dans les mois suivants, selon une analyse de l'Université d'Anvers, écrivent lundi De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.
En effet, les Belges se sont rués sur les médicaments et produits de santé dont la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) avait annoncé en octobre dernier qu'ils deviendraient plus chers pour le patient cette année.
Les antiacides et sprays nasaux sur prescription ont vu leurs ventes exploser dans les mois de novembre et décembre 2016, par rapport aux chiffres de la même période en 2015. Les quantités se sont normalisées en début d'année 2017.
Selon l'APB, L'Association pharmaceutique belge, le comportement de stockage des Belges de fin 2016 a toutefois coûté 5 millions d'euros supplémentaires à l'assurance soins de santé. Les montants qui se rapportent aux sprays nasaux devraient finalement revenir aux autorités, selon les chercheurs, mais la probabilité est moins importante pour les antiacides.
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