La mesure entrera en vigueur dés la rentrée de septembre. Elle ne réjouit pas tout le monde. Lundi midi, les élèves de l’école ont mené une action pour protester contre cette décision de la direction.
Le débat sur l’interdiction des signes religieux et distinctifs refait surface, cette fois à l'Athénée René Magritte à Châtelet dans le Hainaut. Nous avons rencontré Marie, une élève de cinquième secondaire qui porte le voile. Elle participait avec d'autres condisciples à une action de contestation dans l'école ce lundi midi, non sans une pointe d'amertume. "On regrette d’avoir fait comme d’habitude : laisser faire. On aurait dû agir et non réagir", regrettait-elle ce matin sur les ondes de Bel RTL.
Pour sa part, la direction expliquait, il y a quelques jours à nos confrères de la chaîne de télévision locale Télésambre, que cette mesure avait pour but d’empêcher les divisions entre élèves par rapport à leur religion. Point de vue que Marie ne comprend pas. Pour elle, cette mesure résonne comme une trahison: "Pour moi, c’est la liberté de culte et on est en Belgique, dans un pays libre. J’ai toujours porté mon voile, il n’y a jamais eu de problèmes, je n’en ai jamais eu avec cette école, et c’est pour ça que je me sens trahie (...) C’est vraiment le mot."
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