Ce lundi était le jour de la rentrée académique dans les universités et Hautes écoles du pays. Rien qu'à Bruxelles et en Wallonie, 220.000 étudiants ont repris le chemin des auditoires. Chaque année, depuis 20 ans, on constate une hausse annuelle constante de 3% d'étudiants supplémentaires dans le supérieur. Alors question: un diplôme du supérieur est-il synonyme de garantie d'emploi? Éléments de réponse avec nos journalistes Julien Crête et Xavier Preyat.
L’année scolaire vient tout juste de reprendre et déjà pour des élèves de première année en faculté des sciences ce lundi, un cours de physique.
Pour les accueillir tous, le grand amphithéâtre, indispensable quand on sait que la section a enregistré une hausse de 47% par rapport à l’an dernier. Des étudiants venus préparer leur métier de demain.
Dans les faits, depuis 20 ans, les universités chez nous connaissent chaque année des pics d’inscription. Plus 3% par an.
Sur les 210.000 étudiants rentrés aujourd’hui. 40% le sont à l’université, 40% également en hautes écoles. Le reste en cours alternés ou cours du soir notamment.
A l’heure où les offres d’emplois pour les études techniques cartonnent, l’université vient compléter la donne.
"Un bon technicien aura aussi surement du travail. Evidemment, l’université donne aussi accès à toute une série de métiers très intéressants. Je pense que tout ça est complémentaire", estime Yves Gossuin, professeur de physique biomédicale à l’UMons.
"Un appel assez important de la part des entreprises"
Si l’université séduit donc de plus en plus, est-elle porteuse en termes d’emplois? Selon l’UCL et l’UMons que nous avons questionnées, un an après l’obtention de leur diplôme, 85% des étudiants ont trouvé un emploi qui leur convient. Les chiffres ne baissent pas.
"Il y a un appel assez important de la part des entreprises. On organise par exemple dans notre université des journées durant lesquelles elles viennent déjà voir les futurs diplômés", indique Calogero Conti, le recteur de l’UMons.
Dernière donnée qui évoque la réalité universitaire. Sur les 2200 étudiants qui entament aujourd’hui leurs études à Mons, seuls 45% devraient achever leur cursus.
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