La grève nationale de ce mardi a paralysé une très grosse partie des transports en commun, qui ne circulait pas. Une situation qui était loin de faire les affaires des étudiants qui passent leurs examens.
Au Sart-Tilman, sur le campus de l’Université de Liège, un examen de chimie se tenait aujourd’hui. Certains élèves, dépendants des bus pour accéder au site, sont arrivés en retard. "C’est une galère, ils ont choisi le mauvais moment pour la grève", chuchote Ines en rentrant en vitesse dans l’auditoire pour passer son examen.
Ce mardi, ils sont 5.000 étudiants à devoir se rendre sur le site de l’ULg. Pour Pierre Wolper, le recteur, la grève ne représente pas un problème majeur. "Ce n’est pas la première fois qu’on a des grèves ici à Liège donc ce n’est pas une situation rare. Il y a une certaine expérience de la part de l’université et des étudiants", affirme le recteur.
De l’expérience est sans doute nécessaire pour gérer ce problème, mais l’entraide l’est encore davantage. "Il faut trouver des amis qui ont une voiture ou alors partir une heure plus tôt pour venir à pied à l’école", déplore une étudiante. "C’est un stress que l’on n’a pas besoin de s’ajouter dans une période comme ça", conclut-elle.
Une solution plus drastique
Dans une Haute Ecole de la région, à quelques kilomètres du Sart-Tilman, les examens ont été décalés. "Les professeurs se sont dits que c’était plus facile de postposer un examen plutôt que mettre en péril l’examen de certains", explique un témoin. "C’est bien que l’école fasse ça, je trouve", ajoute une autre étudiante.
Pour ceux qui présentaient des épreuves aujourd'hui, il leur fallait encore se débrouiller pour pouvoir rentrer chez eux après les examens.
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