70.000 belges sont infectés et, on observe 300 décès par an du à l'hépatite C. Grâce au traitement, on peut guérir en trois mois et ne plus être positif au virus. Le coût est estimé à 40.000 euros par patient.
C'est une bonne nouvelle pour de nombreux malades, atteint de l'hépatite C. Dès le 1er janvier 2017, une plus large catégorie de patients seront remboursés.
Pour le moment, les patients au stade 3 et 4 de la maladie pouvaient bénéficier d'un remboursement (800 patients par an). Dès 2017, les remboursements seront aussi d'applications pour les malades de stade 2 et pour les patients ayant un besoin médical (infection, femmes enceintes etc.)
On considère que 1200 patients sont au stade 2 et que 700 patients sont à risques. Ce qui fait que 1900 patients supplémentaires pourront bénéficier des soins. On passera donc de 800 patients par an à 2.700. Les instances budgétaire ont donné leur feu vert.
Coût de cette mesure: 90 millions d'euros. Cela a été rendu possible par un arrangement avec les firmes pharmaceutiques. Concrètement, on donne accès a davantage de patients au traitement, mais pour limiter les pertes, les firmes de médicaments baissent le prix de certains autres médicaments, pour éviter de creuser le trou dans les caisses de l'état.
C'est une étape dans un plan lancé en 2015: d'ici 2017, l'accès aux remboursements sera donné aux patients aux stade 3 et 4 et de 2017 à 2019, l'accès sera donné pour les stades 2 et les urgences médicales.
Le but sera d'essayer d'ouvrir cette possibilité aux patients de stade 1 dans deux ans. 70.000 belges sont infectés. Cela représente 300 décès par ans. Grâce au traitement, on peut guérir en trois mois et ne plus être positif au virus. Le taux de réussite se situe entre 95 et 98%. Le coût du traitement est estimé à 40.000 euros par patient.
Du côté du ministre de la Santé, Maggie De Block, on précise que l'on est dans un processus d'élimination par étape et que le but est d'ouvrir les remboursements aux catégories 1 dans une avenir proche.
"Il fallait attendre d'être presque mort"
Eric a bénéficié de ce nouveau traitement. A 71 ans, il a vécu plus de 30 ans avec la maladie. En 2015, il est diagnostiqué stade 4 et rempli donc les conditions pour se faire soigner.
"J'ai pu avoir le traitement pendant 3 mois et c'est le 6e mois qu'on m'a diagnostiqué "sans virus". L'aberration était qu'il fallait attendre d'être presque mort pour pouvoir bénéficier du traitement", confie-t-il. Eric n'est pas une exception. Depuis l'arrivée de nouvelles molécules sur le marché, les taux de guérison sont élevés."
Allan Matis, porte-parole du laboratoire MDS qui commercialise le médicament: "On a effectivement des taux de guérison qui atteignent 95 à 98%, en 12 à 16 semaines."
Réaction opposition
Du côté du cdH, on salue la mesure. Mais on précise que cela ne va pas assez loin. Et que vu l'existence d'un traitement, il faudrait aussi soigner les malades de stade 1. Pour éviter qu'ils ne développent des complications comme de cirrhose par exemple.
Catherine Fonck plaide pour un arrangement avec les firmes pharmaceutiques (On rembourse plus de monde si vous faites ça moins cher. Cela vous fait plus de patients et donc les mêmes recettes.) Ou, si les firmes refusent, faire des achats groupés avec d'autres pays européens.
Vos commentaires