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La police à cheval belge est très réputée: des agents suisses viennent même se former chez nous (vidéo)

 
 

La police fédérale tient à rassurer: la cavalerie n'est pas menacée. La police montée est même une référence à l'étranger. Des agents de Genève sont venus se former à Bruxelles. Benjamin Samyn et Bruno Spaak ont suivi la formation.

Dans l'exercice auquel ont assisté nos reporters, les policiers suisses contrôlent un individu au comportement suspect. La situation est complexe car il faut également savoir comment les chevaux vont réagir.

À distance, un instructeur belge observe la scène et c’est lui qui donne les conseils nécessaires. "Les techniques qu'on va utiliser sont vraiment spéciales parce qu'il y a le cheval. Ça donne des avantages, mais aussi des désavantages. Donc il y a une technique spéciale, et c'est ça qu'on entraîne", explique Carl Emery, coordinateur équestre de la police fédérale.

La police belge est à un haut niveau en patrouille équestre

Dix agents de la police cantonale genevoise suivent donc à la lettre les conseils des cavaliers belges. Cette zone lance un projet pilote avec un objectif de proximité vis-à-vis des citoyens. "Dans le cadre d'une coopération avec la police belge, on peut bénéficier de leur expérience et de leur compétence dans le domaine, puisqu'ils sont à un haut niveau en matière de patrouille équestre. Cette formation vient former les cavaliers intégrés dans ce groupe équestre à Genève", indique le major Luc Broch, chef de service de la police de proximité à Genève.


Une baisse d'effectifs, mais pas de remise en cause de la police à cheval

Certains syndicats soulignaient récemment la diminution des effectifs des cavaliers en Belgique. La police fédérale reconnait une perte d'effectif, mais pas une modification ou une suppression de leur fonction. "On a maintenu l'outil équestre comme outil extraordinaire qu'on peut donner aux zones de police quand elles en ont besoin, dans nos deux missions principales. D'une part le maintien de l'ordre et d'autre les patrouilles de proximité. Encore tous les jours on fournit un appui à cheval. Et je pense que c'est au plus grand contentement des zones de police qui en font la demande", confie Benoît Van Houtte, directeur du service de la police à cheval.

Les cavaliers suisses vont rester une semaine en Belgique, encadrés par nos policiers.


 

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