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La "prostitution alimentaire" se répand en Belgique: licenciées, divorcées, elles sont de plus en plus nombreuses à vendre leurs charmes pour s'en sortir

La "prostitution alimentaire" se répand en Belgique: licenciées, divorcées, elles sont de plus en plus nombreuses à vendre leurs charmes pour s'en sortir
Image d'illustration
 
 

En Belgique, de plus en plus de femmes se prostituent pour se nourrir. Elles sont de plus en plus présentes sur les trottoirs des grandes villes. Un reportage de Pierre Fagnart et Samuel Ledoux pour Bel RTL.

Selon notre thermomètre Solidaris RTL Le soir, 40% des travailleurs sont dans la pauvreté ou risquent de basculer. Un licenciement, un divorce, un problème de santé peuvent faire basculer des familles dans la précarité. Et parfois, pour manger, pour survivre, de plus en plus de femmes, jeunes ou plus âgées basculent dans la prostitution.


La "prostitution alimentaire"

Il y a 20.000 prostituées en Belgique, dont de plus en plus de femmes, qui vendent leur corps pour se nourrir. Ce phénomène appelé "prostitution alimentaire" est impossible à quantifier, mais les associations et la police le confirment: les "occasionnelles", ces femmes qui doivent vendre leurs charmes pour boucler les fins de mois, sont de plus en plus présentes sur les trottoirs de Bruxelles, Liège ou Charleroi. Le phénomène reste marginal mais le nombre de femmes concernées augmente. De l'étudiante à la mère de famille, toutes les classes sociales et tous les âges sont touchés. La prostitution, est rarement choisie et souvent précaire. Elle place les personnes dans des situations marginales d'exclusion. C'est aussi une activité de laquelle il est très difficile de sortir.


 

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