La température moyenne en Belgique pourrait augmenter de 5 degrés à l'horizon 2100, selon le scénario le plus pessimiste envisagé dans le rapport climatique 2020 de l'Institut royal météorologique (IRM) publié jeudi.
La température moyenne en Belgique pourrait augmenter de 5 degrés à l'horizon 2100, selon le scénario le plus pessimiste envisagé dans le rapport climatique 2020 de l'Institut royal météorologique (IRM) publié jeudi.
Toutes les tendances sont à la hausse
Par rapport à la précédente version du rapport qui datait de 2015, toutes les tendances sont à la hausse, alerte l'IRM. L'augmentation des températures se poursuit, les phénomènes extrêmes comme les vagues de chaleur sont plus fréquents et plus intenses, et les sécheresses de plus en plus longues et précoces, constate l'Institut.
Sans changement de comportement, la situation va empirer
Sans changement de comportement, notamment au niveau des gaz à effet de serre qui constituent le principal problème, la situation va gravement empirer, s'inquiète l'IRM. En outre, en raison de la longue durée de vie de ces gaz à effets de serre, même un changement radical prendrait plusieurs décennies à produire des effets positifs visibles.
Une vie beaucoup plus difficile pour les hommes
L'Institut table, à l'horizon 2100, sur une hausse de la température moyenne comprise en +0,7 et +5 degrés, après une progression de 2 degrés sur les 30 dernières années. Ses observations dans les airs, au sol et dans l'espace ont poussé l'IRM vers le scénario le plus pessimiste. S'il se confirme, cela entraînera encore plus d'épisodes extrêmes: plus de sécheresse, plus d'orages, et une vie beaucoup plus difficile pour l'homme.
Multiplication des canicules
En ville, où les matériaux utilisés et l'absence de végétation ne permettent pas à la température de baisser la nuit autant qu'à la campagne, la multiplication des canicules entraînera un renforcement du phénomène d'"îlot de chaleur". L'urbanisation croissante aura, d'ici 2035, des effets sur les températures comparables au réchauffement climatique, estime l'Institut. L'augmentation de l'utilisation d'asphalte et de béton aggravera également l'impact des précipitations extrêmes, alerte encore l'IRM.
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