(Belga) La violence à l'encontre de la police et la violence exercée par la police sont toutes deux des sujets brûlants, mais les chiffres réfutent l'impression que les deux problèmes sont en augmentation. Ce n'est pas non plus le cas à Bruxelles, écrit vendredi De Tijd.
Les statistiques sur le nombre de rapports officiels établis par les forces de police permettent de déduire l'ampleur des violences commises ces dernières années à l'encontre de toutes les "professions d'intérêt général", telles que les policiers, les médecins et les urgentistes. En 2019, il y a eu 2.331 faits, dont 1.386 en Flandre, 566 en Wallonie et 379 dans la région bruxelloise. Ces chiffres n'augmentent pas, pas même à Bruxelles. Depuis 2012, ce nombre est resté stable, autour de 2.300 à 2.400 par an, ce qui va à l'encontre de la tendance générale à la baisse des chiffres liés à la criminalité. En se focalisant uniquement sur les chiffres qui ne montrent que les violences à l'encontre des policiers, il n'y a aucun signe d'augmentation. Le député CD&V Franky Demon a demandé au gouvernement de lui fournir des chiffres à ce sujet. En 2019, 143 personnes de la police fédérale ont été victimes d'un accident causé par une violence ou une agression. C'est plus que les 115 en 2018, mais en 2017, il y avait encore 162 cas. Concernant la violence exercée par la police, en 2020, l'Inspection générale a eu connaissance de 69 dossiers. Mais cela peut inclure des infractions commises en dehors des heures de service. Il y a eu 70 faits en 2019 et 81 en 2018. (Belga)
Vos commentaires