Demain, nous vivrons le blue monday, une journée censée être la plus déprimante de l'année. Comment résister à la morosité alors que la crise sanitaire pèse déjà beaucoup sur notre moral ?
Blue Monday, c'est le jour le plus déprimant de l’année aux tonalités grises et froides. Terminées les lumières de Noël, abandonnées les bonnes résolutions… Le coronavirus n’arrange rien. "Ce n'est pas facile, mais on fait de notre mieux", nous confie une Bruxelloise. "La période, ça devient tout de même assez long, c'est assez fort anxiogène. On ne sait jamais vraiment ce qu'on peut faire ou ne pas faire", ajoute une seconde. La troisième est légèrement moins pessimiste: "ça va, parce que ça pourrait être bien pire", nous confie-t-elle.
Le Blue Monday est né en 2005 avec la formule mathématique du psychologue Cliff Arnall.
Il explique très sérieusement que la météo, les dettes, le manque de motivation, le temps écoulé depuis les fêtes… Tout cela conduit à ce lundi en particulier. Des années plus tard, le psychologue avouera que sa formule n’a pas de sens et qu’il a travaillé pour une campagne publicitaire.
Comment garder le moral ?
Mais le contexte actuel peut justifier le terme de Blue Monday. Alors comment ne pas céder à la morosité ? Tout d’abord, se promener dans la nature. "On ne voit pas le soleil, explique Maurice Johnson-Kanyonga, psychologue. On ne ressent peut-être pas nécessairement la chaleur parce qu'on est au mois de janvier, mais les rayons nous proviennent. Et puis, il y a aussi cette nécessité de s'oxygéner, de respirer et donc de ne pas nécessairement rester enfermé."
Ensuite, il faut échanger et discuter, même de manière virtuelle. Le psychologue conseille aussi de faire appel à sa créativité. "Les loisirs comme la lecture ou la découverte de choses nouvelles. Certaines personnes se lancent dans le tricot d'écharpes ou de pulls, par exemple."
"Méditation, balades dans les parcs..."
Beaucoup ont trouvé des raisons de se sentir bien malgré le confinement et la grisaille. "Je vais très bien, merci. J'ai vraiment repris le sport pendant le confinement parce que je me suis dit que je m'étais trop laissé aller. Avec tout ce qui était ouvert, on ne faisait pas assez attention", nous confie un Bruxellois. Un second fait plutôt "de la méditation, des balades dans les parcs et toute une série d'activités calmes comme la lecture, les échecs, et prendre soin de son corps et de ce qu'on mange." Enfin, une dame nous explique qu'elle a surtout "son chien et son chat qui m'aident".
Blue Monday, le jour le plus déprimant de l’année… À moins de renverser la situation.
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