Le porte-parole interfédéral pour le covid-19, Yves Van Laethem, était l'invité du RTL INFO 19H ce mardi. Il a notamment réagi aux images de cette fête estudiantine qui a eu lieu lundi soir à Gand, sans grand respect des mesures sanitaires ."Les risques sont ceux qu'on connaît bien, c'est une transmission encore accrue dans un public jeune et sans être madame Irma, je peux déjà vous dire que le Conseil national de sécurité ne va certainement pas permettre, tel que ça a été présenté ici, ce genre de situations. Il faudra garder les mesures de base et clairement là, elles ne l'ont pas été".
L'un des arguments des étudiants, c'était que la fête se déroulait en plein air. "En plein air, bien sûr, il y aura peut-être des possibilités de limiter un petit peu les restrictions qui existaient jusqu'à présent. Ce qu'on a vu, c'est que les gens sont les uns contre les autres, ils n'ont même pas un mètre carré de distance, même pas de masque pour la plupart d'entre eux, ils se touchent sans arrêt. Je pense que là on est vraiment dans le pas bon."
"Tout le monde est conscient que le degré de tolérance par rapport à la notion de bulle est dépassé pour l'instant"
L'une des attentes des citoyens pour ce Conseil national de sécurité, c'est de mettre un terme à cette fameuse bulle des cinq, que peu de gens, il faut bien le dire, respectent. "Je ne suis pas madame Irma", a répété Yves Van Laethem, "Mais je pense que tout le monde est conscient que le degré de tolérance par rapport à la notion de bulle est dépassé pour l'instant, que cette bulle ne peut certainement plus s'appeler bulle et qu'on peut peut-être espérer quelque chose qui aille plus dans l'intégration des données et la responsabilisation des gens, avec peut-être des ordres de grandeur, par exemple. Mais pas avec cette notion du professeur qui dit à l'élève il faut faire ceci, mais de la gestion d'un certain nombre de données, en disant voilà ce que vous pouvez faire, à peu près ça, gérez ça bien, c'est pour vous et pour les autres".
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