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Le Covid Safe Ticket à Bruxelles: comment vont s'organiser les contrôles? Qui va les effectuer?

 
 

Vincent de Wolf, bourgmestre d'Etterbeek et président de la conférence des bourgmestres bruxellois, était l'invité politique de Fabrice Grosfilley ce matin sur Bel RTL. L'occasion d'aborder l'entrée en vigueur du Covid Safe Ticket à Bruxelles, et notamment la façon dont vont s'organiser les contrôles.

Les polices locales vont organiser des contrôles dès aujourd'hui?

Oui, j'ai organisé comme président de la conférence une première réunion il y a déjà 8 jours, un Cores (comité régional de sécurité) a aussi été fait dans la foulée qui réunit les 6 chefs de zone, les listes de bourgmestre et le parquet.

On nous dit que dans les homes, pour les visites, il faut que les contrôles aient lieux. Mais vous savez très bien que, malheureusement, les personnes âgées dans les homes sont pas assez encadrées, avec les calmants, etc. Donc si on commence à enlever des infirmiers pour effectuer les contrôles ça n'ira pas.

Qui va effectuer ces contrôles?

Dans les homes, il faut savoir que c'est 7 jours sur 7, 9h le matin, 18h le soir. En tout, ça fait 1 jour et demi de travail. Chez nous sur Etterbeek on a engagé des étudiants.

C'est donc les étudiants qui seront chargés des contrôles à l'entrée des lieux qui appartiennent à la commune?

Le Collège effectue une liste de personnes autorisées à contrôler. Ces listes sont ensuite montrées à la police quand il y a un contrôle. Et ces personnes sont habilitées à demander la carte d'identité. Et pour effectuer le contrôle, on a acheté des scanners et tout ça.

Il y aura donc bien des contrôles d'identité en même temps que le CST?

Oui. Et au niveau des commerces, c'est évidemment et malheureusement les commerçants eux-mêmes qui doivent opérer les contrôles à l'entrée des restaurants. Et il y aura aussi des contrôles sporadiques de la police dans les restaurants. 

Dès aujourd'hui on va vérifier que les cafetiers et restaurateurs appliquent bien les mesures? 

Absolument. On a fait des réunions hier avec tous les chefs de services des différends départements concernés, et dès aujourd'hui, ça va être effectivement le début des contrôles.

On le rappelle, les particuliers risquent une amende allant de 50 à 500 euros. Un organisateur, lui, risque de 500 à 2.500 euros d'amende.


 

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