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Masque pour les 5es et 6es primaires: pas à l'extérieur si distance respectée, "empathie et bienveillance" demande le délégué aux droits de l'enfant

Masque pour les 5es et 6es primaires: pas à l'extérieur si distance respectée, "empathie et bienveillance" demande le délégué aux droits de l'enfant
 
 

(Belga) Le Délégué général aux droits de l'enfant Bernard De Vos rappelle mercredi que le port du masque buccal pour les 5e et 6e années primaires ne s'impose que pour les activités en intérieur et quand la distance physique ne peut pas être respectée, fait-il savoir dans un communiqué.

En raison de la situation sanitaire préoccupante et à partir du mercredi 24 mars, de nouvelles mesures seront d'application jusqu'aux vacances de printemps dans les écoles fondamentales. Le Comité de concertation réuni le vendredi 19 mars a notamment pris la décision d'imposer le port du masque aux élèves de 5e et de 6e années primaires, pour les quelques jours qui précèdent le congé. La circulaire de la ministre de l'Éducation Caroline Désir précise cependant deux éléments essentiels dont certaines écoles ne semblent pas tenir compte dans la communication qui a été faite aux enfants et aux parents, estime le Délégué aux droits de l'enfant. Ce dernier rappelle donc que le port du masque buccal ne s'impose que pour les activités en intérieur quand la distance physique ne peut pas être respectée. Et que l'obligation du port du masque peut être levée pour les élèves en situation de handicap ou si l'état médical de l'élève l'impose.

Le Délégué général aux droits de l'enfant insiste donc sur le fait que cela sous-entend, notamment et clairement, que le masque ne doit pas être porté lors des entrées et sorties d'école, ni lors des récréations, ni lors des activités pédagogiques extérieures. Le Délégué général aux droits de l'enfant dit craindre que l'obligation généralisée du masque buccal à l'école primaire ne devienne la règle si les chiffres devaient ne pas baisser. Il se dit aussi particulièrement préoccupé par son impact sur le bien-être et le développement des jeunes enfants. Bernard De Vos demande ainsi explicitement que cette nouvelle disposition soit abrogée dès que possible et que son opportunité fasse l'objet d'une réévaluation avant la fin des congés scolaires. En attendant, il demande aux écoles de se conformer strictement à ce qui a été décidé et communiqué par la ministre de l'Éducation, de ne pas dépasser le cadre prescrit par les circulaires et d'appliquer la mesure avec empathie et bienveillance. (Belga)


 

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