Malgré l’interdiction, certains automobilistes choisissent de rouler au mazout de chauffage car celui-ci coûte moins cher. D’après des chiffres du SPF Finances compilés par les journaux du groupe Sudpresse, 763 fraudeurs ont été pris en flagrant délit depuis le 1er janvier 2018.
De nombreux Belges abandonnent le diesel au profit du mazout de chauffage, car celui-ci est moins cher. Selon les chiffres du SPF Finances, 763 cas de fraudes ont été recensées lors des 45.000 contrôles réalisés entre le 1er janvier et le 1er octobre. En 2017, 1.208 infractions ont été constatées sur près de 60.000 contrôles.
Une pratique illégale
Faire le plein avec du mazout de chauffage est évidemment interdit par la loi. Des agents procèdent à des contrôles. Et il est facile de déterminer s’il y a fraude ou non, y compris à l’œil nu. En effet, le diesel classique a une couleur jaunâtre, tandis que le mazout de chauffage est plutôt rosé ou rouge, d’où son appellation "diesel rouge".
En cas de fraude, l’amende peut s’avérer salée : entre 500 et 5.000 euros (si l’affaire va en justice).
Les autres risques
Quant aux risques pour le moteur des véhicules, les avis sur la question divergent. D’après certains garagistes, les deux carburants peuvent "en théorie" être utilisés mais un moteur roulant au mazout de chauffage pourrait consommer plus qu’un moteur roulant au diesel classique. Avec le temps, le filtre à particules et l’injecteur pourraient s’abîmer plus vite.
Et en ce qui concerne l’environnement, il n’y aurait pas de différence au niveau des émissions de CO2.
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