Ce matin dans BEL RTL Eco, Bruno Wattenbergh a donné son chiffre éco du jour: le flirt au travail.
Un Belge sur quatre flirte au travail selon une enquête réalisée auprès de 1.000 travailleurs par Tempo-Team. Un employé sur cinq a déjà embrassé un collègue et 14% sont même allés plus loin. Et c’est finalement assez logique quand l’on considère le temps passé sur son lieu de travail, la pression, la tension, les succès partagés, les échecs. Même si cela reste un tabou.
Mais que dit la loi?
Un travailleur sur trois explique dans cette étude publiée par Référence.be que des mesures spécifiques sont prises dans son entreprise pour empêcher qu’une relation amoureuse ne dégénère. Car si ce type de relation peut améliorer temporairement l’ambiance de travail, c’est rarement le cas sur le moyen ou le long terme. Résultat de ces politiques internes, 16% des employés craignent le renvoi.
Mais est-ce que l’on peut déplacer un travailleur parce qu’il a une relation plus que professionnelle avec un de ses collègues?
Et bien il n’y a strictement rien dans la législation. Et la Cour Européenne des Droits de l’Homme a estimé qu’une certaine tolérance s’imposait dans le respect de la vie privée du personnel sur le lieu du travail. Tout dépend donc de la manière dont cette relation impacte sur le travail. Dans certains cas, une relation amoureuse peut se terminer en licenciement pour faute grave.
Vos commentaires