Il n'y a aucune indication concrète que les hôpitaux, le personnel soignant et les ambulanciers soient visés par les terroristes, insistent la ministre de la Santé publique Maggie De Block et le ministre de l'Intérieur Jan Jambon. La lettre qu'ils ont envoyée aux hôpitaux, services d'ambulances et casernes de pompiers se veut un rappel des procédures existantes.
La lettre indiquerait selon les journaux De Morgen et Het Laatste News que le gouvernement prend au sérieux l'hypothèse selon laquelle les terroristes pourraient viser des services de secours. Mais, insistent Maggie De Block et Jan Jambon mercredi, "il n'y a aucune indication concrète qui le laisse penser".
"Les plans d'urgence sont très robustes: les gens savent ce qu'ils doivent faire"
"La seule chose que nous avons faite, c'est de rappeler aux services de secours une série de procédures", explique la porte-parole de Maggie De Block. "Les plans d'intervention médicaux et les plans d'urgence sont très robustes: ils font régulièrement l'objet d'exercices, les gens savent ce qu'ils doivent faire. Nous avons rappelé l'importance d'un bon partage de l'information, d'une bonne communication et d'une bonne identification".
Seuls les secours qualifiés doivent pouvoir accéder aux zones
Si les secours doivent intervenir en masse, il est important que chacun porte une identification claire. "A ce moment (sic), les ambulanciers ne peuvent pas vérifier si tout le monde est bien ambulancier".
Le fait qu'on demande aux pompiers de voir que personne ne s'infiltre, ne signifie pas pour autant qu'il y a des indications concrètes en ce sens, "il s'agit juste que seuls les secours qualifiés accèdent aux zones de catastrophe".
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