Le harcèlement de rue peut désormais coûter jusqu'à 1.000 euros et un an de prison
Publié le 01 octobre 2014 à 07h49
Mépriser quelqu'un en rue ou se moquer d'une personne en raison de son sexe est désormais répréhensible, lit-on dans la presse flamande mercredi.
Puisque personne ne sait réellement ce qui est punissable pénalement ou non, l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes a publié un "mode d'emploi anti-sexisme", où est expliqué pour quels types de remarques ou comportements une plainte peut être déposée. Un juge devra ensuite décider d'infliger ou non une peine pouvant aller d'un mois à un an de prison et une amende qui peut atteindre les 1.000 euros. Dans une carte blanche qu'il signe avec le chercheur Jogchum Vrielink dans les colonnes du Standaard, le recteur de la KUL, Rik Torfs appelle, de son côté, le parlement fédéral à abroger la loi sur le sexisme, estimant le texte législatif trop imprécis. (Belga)
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