En 2016 et 2017, l'Autorité centrale fédérale (ACF), le service belge de l'adoption internationale, a reconnu quelque deux cents dossiers encadrés d'adoptions décidées à l'étranger. Depuis, ce nombre ne cesse de diminuer: 75 en 2018, 58 en 2019 et 49 en 2020, écrit La Dernière Heure dans son édition du dimanche.
Selon le SPF Justice, le premier facteur est l'augmentation du niveau de vie dans les pays d'origine des enfants, qui favorisent depuis l'adoption interne. Il y a aussi la fermeture de certains canaux due à l'insécurité juridique ou encore la mise en application de la Convention de La Haye qui impose à certains pays de revoir leur organisation avant que l'adoption internationale ne devienne à nouveau possible. Pour les options encadrées, le plus grand pourvoyeur d'enfants est la Thaïlande (12 adoptions en 2020, contre 27 en 2016). D'autres pays tels que l'Afrique du Sud, la Colombie, le Burkina Faso ou encore le Togo sont également bien présents dans les statistiques. Les adoptions internationales non encadrées, néanmoins reconnues par l'ACF, sont aussi en chute libre. Il y a en a eu 34 en 2016, 20 en 2020. On retrouve dans cette catégorie plus de pays occidentaux tels que la France (au top du classement), les États-Unis, le Royaume-Uni et les autres pays limitrophes de la Belgique.
Le nombre d'adoptions internationales ne cesse de décliner: plusieurs facteurs expliquent cette diminution
Agence belga, publié le 24 octobre 2021 à 07h45
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