C'est le première grève du rail pour François Bellot, qui a remplacé Jacqueline Gallant il y a quelques semaines.
Le ministre de la Mobilité, François Bellot, a déploré jeudi la grève nationale sauvage entamée mercredi soir par les syndicats de cheminots et qui perturbe sérieusement le trafic ferroviaire - particulièrement en Wallonie - en violation d'un protocole d'accord datant de 2009 et prévoyant des délais avant de déclencher une telle action.
"C'est une grande incompréhension", a-t-il affirmé sur les ondes de la RTBF, tout en refusant de prononcer le mot "inexcusable" utilisé par le syndicat étudiant de l'Unécof pour qualifier cette grève en période d'examens scolaires et universitaires.
"Ici, les gens sont pris au piège", a déploré M. Bellot (MR), qui affronte ainsi son premier mouvement social d'envergure depuis son entrée en fonction le 18 avril dernier, quand il a succédé à Jacqueline Galant après sa démission.
Il a appelé les syndicats à faire preuve de "bon sens" en arrêtant "de grâce" ce mouvement qui prend au piège les usagers.
Les syndicats CGSP Cheminots et CSC Transcom ont annoncé mercredi une grève dès 22h00 pour protester contre la décision de HR-Rail, la société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer, d'appliquer une mesure diminuant les jours de crédit des cheminots, sorte de jour de récupération.
M. Bellot a souligné que cette grève intervenait alors que l'"encre de l'accord social (conclu récemment entre les syndicats et la direction de la SNCB, ndlr) n'est pas encore sèche" et ne concernait qu'un seul article de cet accord.
Vos commentaires