L'Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), sous le feu des critiques dans le cadre du scandale lié aux fraudes chez Veviba, est "en crise" face aux attaques, selon un fonctionnaire de l'institution, particulièrement bien informé, qui s'est confié au Soir. Dans ses pages de mercredi, le journal relaie son opinion, selon laquelle le personnel se sent "injustement sali" dans ce dossier.
Il n'y a pas de lenteur, c'est le temps de la justice
Ce travailleur de l'Afsca réfute l'idée de lenteurs ou d'un manque de proactivité du côté de l'Agence et tient à souligner notamment, qu'une fois qu'un juge d'instruction est saisi, "c'est lui qui est le maître de tous les aspects" du dossier. La perquisition dans le cadre de l'instruction concernant Veviba, justement, a été vécue à l'Afsca comme "l'aboutissement d'un long et très bon travail de notre agence".
Dossier Veviba: "Contents du devoir accompli" au bout d'un an et demi d'enquête
"Nous étions contents du devoir accompli", raconte le fonctionnaire, qui indique qu'"il y a des dossiers qui prennent bien plus longtemps que cela (un an et demi entre la découverte de viande frauduleuse au Kosovo et la perquisition chez Veviba, NDLR) à être instruits...".
Les travailleurs de l'Afsca ressentent eux-mêmes, "continuellement", de la frustration quand un dossier semble ne pas faire partie des priorités de la justice, explique-t-il en substance. Par ailleurs, "il y a d'autres dossiers qui font réellement courir des risques beaucoup plus importants que Veviba à la santé publique. Mais ils concernent des opérateurs plus petits", lâche le fonctionnaire.
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