Il est devenu l'un des objets les plus ordinaires de ce début de décennie. À portée de main, dans nos sacs, dans nos poches, peu encombrants par la taille, il peut gêner. Quelle est donc notre rapport au masque ? Nous avons posé la question à quelques citoyens.
"C'est un mal nécessaire, un peu embêtant parfois", dit un homme, ôtant ses lunettes avant qu'elle ne soit recouvert de buée à cause du masque. "On est habitué maintenant, après un moment, bon, on étouffe un peu, on ne supporte pas jour", dit une dame. "Je mets le masque au travail, je mets le masque le plus possible, vraiment", clame une autre. "Il faut absolument le porter, c'est une question de sécurité pour soi et pour les autres", estime encore une autre personne.
Le masque agit comme un filtre qui bloque les gouttelettes de liquides biologiques. C'est un frein à la transmission car il empêche un malade de contaminer son environnement. "Dès qu'elles sont arrêtés par le masque, elles ne vont pas risquer de contaminer la personne qui est en face de nous ou éventuellement l'atmosphère puisqu'on sait que dans les endroits mal aérés le virus SARS-Cov-2 peut rester en suspension éventuellement contaminer d'autres personnes", explique Anne Simon, médecin en prévention des infections à l'hôpital de Nivelles. Selon cette spécialiste, une preuve de l'efficacité du masque est qu'il n' y a pas eu d'épidémie de grippe l'an dernier.
Le masque est un outil majeur de protection mais il faut bien le porter, sur la bouche et le nez. Et bien le choisir: "Il faut choisir le masque et le mieux adaptés à la forme de son visage, on n'est pas tous faits de la même façon, et puis il y a les barbus aussi", dit la spécialiste qui précise aussi qu'il faut éviter un masque trop grand car il laissera passer l'air sur les côtés.
Bien porter le masque doit être accompagné des gestes barrières ainsi qu'une bonne hygiène des mains et, bien sûr, la distanciation.
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