Le rail va devoir se passer d'environ 2.000 personnes d'ici dix ans par rapport aux effectifs actuels. La part la plus importante viendra de la SNCB, qui va supprimer 1.771 postes dans le cadre de sa politique de productivité, relate L'Echo mercredi.
La SNCB emploie 17.029 personnes à l'heure actuelle dont 3.072 conducteurs de train et 2.431 accompagnateurs de train. La société prévoit d'engager 666 personnes pour l'augmentation des volumes. L'un dans l'autre, l'emploi à la SNCB va diminuer de 1.104 unités à la SNCB d'ici 2032.
Où les coupes vont-elles se faire?
L'effort devrait porter à 70% sur le corporate et le support, et 30% sur l'opérationnel, selon le président de la CGSP Cheminots, Pierre Lejeune. Dans le volet opérationnel, il sera difficile de faire l'économie de personnel qui fait rouler les trains, l'essentiel des coupes devrait donc se faire dans les gares ou dans les ateliers.
Infrabel estime de son côté atteindre ses besoins en équivalents temps plein (autour des 10.000) dès 2024 pour ensuite redescendre à 9.216 travailleurs en 2032. La logique derrière cette diminution d'emploi est la suivante: en investissant beaucoup les prochaines années, l'infrastructure en meilleur état nécessitera moins de travaux par la suite. Un nouvel aiguillage devra être moins souvent entretenu qu'un ancien.
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