(Belga) Le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale est plus important en Région bruxelloise (37,8% de la population) et dans le Hainaut (29,5%), selon les données 2019 de l'enquête sur les revenus et les conditions de vie (EU-SILC), publiées jeudi par Statbel. À l'échelle belge, près de 20% de la population encourt ce risque.
Le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale semble moins présent au nord du pays avec 13,2% de la population en position de vulnérabilité contre 24,6% en Wallonie. Le Brabant flamand (10,4%) et la Flandre occidentale (11,4%) présentent ainsi les pourcentages les plus faibles du Royaume alors que la province de Liège (25,3%) n'est pas loin de la situation hennuyère. C'est même dans le Hainaut que les personnes souffrent le plus de "privation matérielle sévère" avec 10,7% de la population touchée, Bruxelles arrivant juste derrière (10,6%). La Flandre semble peu inquiétée par le phénomène (1,9%) alors que l'ensemble de la Wallonie (6,7%) se situe entre les deux. L'enquête confirme que les soins médicaux et dentaires ne sont pas accessibles à tous. Près de 3% de la population âgée de plus de 16 ans nécessitant un examen ou un traitement médical n'en a pas bénéficié, et dans trois cas sur quatre c'est parce qu'ils ne pouvaient pas se le permettre en raison du coût trop élevé ou parce que cela n'était pas couvert par la mutuelle ou une assurance. Pour les soins dentaires, 6,8% des Belges de plus de 16 ans n'ont pas pu se soigner, notamment pour des raisons financières (65,9% d'entre eux). En matière de logement, près de 30% des Bruxellois vivent dans un habitat trop petit pour le nombre de personnes qui y séjournent. La situation est moins préoccupante en Wallonie (5,4%) et en Flandre (5,7%). (Belga)
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