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Les auto-écoles en voie d'extinction?

 
 

Les gérants d'auto-écoles sont inquiets. Ils doivent de plus en plus faire face sur le marché à des "faux" établissements avec des instructeurs non brevetés. Une situation qui mènerait le secteur à sa perte.

Les auto-écoles seraient-elles en voie d'extinction? Les gérants tirent en tout cas la sonnette d'alarme. Aujourd'hui, ils doivent de plus en plus faire face à des faux établissements avec des instructeurs non brevetés. Une situation qui mènerait le secteur à sa perte. Les responsables d'auto-écoles agréés dénoncent une concurrence déloyale.

Trois filières

David Barattucci, l'administrateur général et trésorier de la Fédération des auto-écoles agréées, a expliqué qu’actuellement, il y avait 3 filières en Belgique :

  • La filière libre : les parents ou toute personne ayant son permis depuis au moins 8 ans donne cours
  • L’auto-école : ce sont des gens reconnus, des professionnels qui ont toute une série de contraintes
  • La troisième filière est une filière "illégale qui ne respecte aucune règle."    

"Ils peuvent pratiquer des prix défiant toute concurrence"

"Nous, pour avoir une auto-école, nous devons payer une redevance annuelle au ministère. Puis nous devons payer une redevance par bureau, nous devons payer des redevances par instructeur", a expliqué l'administrateur général au micro d'Alexandre Carette pour Bel RTL. Mais en plus de ces redevances, les auto-écoles agréées doivent acheter des véhicules de moins de cinq ans et y installer des doubles commandes. "J’ai un surcoût de 2000 à 3000 euros par véhicule pour installer tout le matériel dans le véhicule". Monsieur Baratucci estime donc injuste que ces filières "illégales" ne doivent respecter aucune règle, ne soient soumises à aucune loi. "Fiscalement souvent ils ne sont enregistrés nulle part et ils peuvent pratiquer des prix défiant toute concurrence."

"Elles usurpent l'identité des auto-écoles"

"Ce ne sont pas des auto-écoles, elles usurpent l’identité d’auto-écoles, d’ailleurs elles mettent des panneaux de toit "auto-école" avec parfois même des "L". Elles promettent des choses aux gens, des promesses qu’elles ne savent pas tenir. Ils promettent qu’après 20h, ils vont fournir un permis provisoire, ils ne peuvent pas donner un permis provisoire puisque ce n’est pas une école agréée."

"Une meilleure réglementation de la formation des conducteurs"

Le secrétaire d'État à la mobilité Melchior Wathelet a indiqué dans la DH qu'il "attend la mise en application d'une directive européenne qui entrera en vigueur dans toute l'Europe. Elle ira dans le sens d'une meilleure réglementation de la formation des futurs conducteurs"


 

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