Le nombre de réservations pour les prochaines vacances de Toussaint est en augmentation. Les tour opérateurs s'attendent à retrouver les mêmes chiffres qu'avant la crise sanitaire. Les Belges ont donc visiblement envie de bouger, et ce sont les Canaries qui les attireraient le plus.
Les Belges sont de plus en plus nombreux à partir à nouveau en vacances. Les professionnels du secteur l'expliquent notamment grâce au taux de vaccination important. De futurs vacanciers rencontrés par notre équipe cet après-midi semblaient sereins. "Maintenant qu'on a tous les papiers et qu'on est vacciné, on se sent mieux quand même", confie une dame. "La peur a disparu mais il y en a tout de même un tout petit peu", ajoute une autre.
Selon l’un des plus importants tour opérateurs du pays, si le rythme se poursuit, le nombre de réservations pourrait égaler celui de la Toussaint 2019. Deux clients sur trois de la société Tui partiront vers la destination de ces vacances, les Îles Canaries. "C'est surtout parce que c'est une des destinations européennes, ce qui fait qu'il n'y a aucun avis de voyage négatif de la part de la Belgique et qu'on peut donc retourner sans restriction, explique Piet Demeyer, porte-parole de Tui. Tout cela combiné avec des températures au-delà de 25 degrés, voilà le succès des Canaries."
Des réservations plus tardives
En Europe, l’Espagne, le Portugal et la Grèce restent dans le top des destinations. Du côté des zones non-européennes, ce sont la Turquie, le Cap-Vert, le Mexique et la République Dominicaine. Mais suite à la crise sanitaire, les réservations sont de plus en plus tardives. "En temps normal, il y avait déjà beaucoup de réservations au mois de juillet, août. Maintenant, cela n'a commencé que vers la mi-septembre. Les gens voulaient absolument la certitude qu'il n'allait pas y avoir encore d'autres restrictions ou changements. Ils ont confiance en le fait que les vacances auront lieu."
Si le secteur des tour opérateurs se réjouit de ce presque retour à la normale, les aéroports ne pensent pas atteindre à nouveau les chiffres d’avant la crise sanitaire, misant sur des pertes de -20%.
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