Les derniers chiffres officiels de fréquentation des TEC en Wallonie sont tombés et ont été révélés ce matin dans les journaux du groupe SudPresse. Par rapport à 2010, les TEC ont "perdu" 100 millions de voyageurs, soit une diminution de 35% !
Des chiffres qui ne reflètent pas la réalité, ou plutôt qui la reflètent enfin. En effet, les TEC n’ont pas « perdu » des voyageurs en 5 ans, mais la méthode de comptage est enfin juste. En effet, depuis 2010, on est passé aux cartes TEC It Easy, informatisées. Donc les chiffres de 2015 sont corrects. « Cette diminution s’explique par le fait que notre ancien mode de calcul surestimait la réalité. Aujourd’hui, avec la télébilletique, on obtient des données très précises. On peut dire combien d’usagers sont montés à tel arrêt, à quelle heure, quel jour de la semaine, etc. De manière anonyme, je le précise. Tandis qu’auparavant, on s’appuyait sur des calculs et des extrapolations. Par exemple, pour un abonnement par mois en ville, on comptait 90 voyages. Mais c’était surestimé. La réalité nous montre que c’est plutôt 75 voyages », explique le porte-parole des TEC Stéphane Thiery dans SudPresse.
En réalité, les Wallons ne se désintéressent pas des bus. Les abonnements ont par exemple augmenté de 2% entre 2014 et 2015.
Par contre, les chiffres du nombre de personnes desservies, du nombre de kilomètres desservis et du nombre de communes desservies sont plus fiables pour une comparaison. Et ils nous apprennent que les TEC ont perdu 5.000 kilomètres de réseau desservi en 5 ans, pour 3.000 arrêts abandonnés. C’est surtout dans les régions rurales qu’il ne passe plus, même si le nombre de communes desservies (+35) et le nombre de lignes (+133) a parallèlement augmenté.
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