Une information primordiale pour les parents : les critères d'attribution des places en première secondaire, ne changeront pas, à la rentrée prochaine. C'est la ministre de l'éducation, Caroline Désir, qui l'a assuré hier en commission du parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles. "Il faut rester réaliste, consulter les experts", a-t-elle indiqué.
Les critères d'inscriptions ne changeront pas, donc. Mais ceux-ci peuvent, parfois, désespérer les parents, et faire l'objet de fraudes. Certains trichent, en constituant de fausses fratries, notamment.
Le fait d'avoir un frère ou une sœur déjà inscrit dans une école secondaire, vous donne la priorité pour le deuxième enfant. C'est ce qu'on appelle le critère d'adossement. Et cela représente chaque année, environ 1 cas sur 4. Mais quand il n'y a pas de frère ou de sœur, certains familles sont prêtes à tout.
Il suffit d'habiter sous le même toit pour bénéficier de cet avantage. La Libre Belgique révèle ce matin que certains parents n'hésitent pas à faire croire qu'ils ont déménage avec leur enfant.
Exemple :
"Monsieur et Madame Dupont ont un fils en sixième primaire.
Ils font croire qu'ils se séparent, et que Madame Dupond s'installe chez Monsieur Peeters, qui a lui aussi un fils, mais en deuxième humanité, et surtout dans l'établissement scolaire qui intéresse Monsieur et Madame Dupond."
Attention : c'est totalement illégal
Il suffit d'une simple inscription fictive au registre de population et le tour est joué. Mais ce n'est clairement pas sans risque : c'est tout simplement illégal. Il s'agit d'une infraction de faux, mais pour l'instant, aucune sanction n'est prévue.
La fraude s'étend, selon la Libre Belgique, même si tout porte à croire que sur les 14.000 dossiers pour fratrie, la grande majorité des inscriptions se fait en bonne et due forme.
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