Dans les prisons wallonnes et bruxelloises, la grève se poursuit à des degrés divers. Moins de 20% des agents travaillent à Lantin. A Saint-Gilles, ils sont près de 70% à avoir repris le travail. À Nivelles, les gardiens ont voté la reprise du travail à 17h. Le Premier ministre estime que, désormais, les négociations sont terminées. Pour Charles Michel, 4 syndicats sur 6 ont validé l'accord avec le gouvernement. Il n'y a donc plus rien à négocier.
Voilà 44 jours que les gardiens des prisons wallonnes et bruxelloises sont en grève. Et le dossier n’est pas prêt de se débloquer...Le ministre de la Justice, Koen Geens, a conclu un accord avec les syndicats flamands et le syndicat libéral, le gouvernement estime maintenant que la discussion est close. CSC et FGTB ont envoyé un courrier au premier ministre, Charles Michel, qui leur a répondu que les négociations étaient terminées. Il a invité les deux syndicats à signer le protocole accepté par les autres parties.
Dans les établissements, une petite partie du personnel a repris le travail, permettant d’améliorer un tout petit peu les conditions de vie des détenus, mais la situation reste critique. Si près de 70% des agents ont repris le travail à Saint-Gilles, à Lantin, ils ne sont que 17% à assurer leurs services. Du côté de la prison de Nivelles, le vote organisé ce jeudi après-midi a débouché sur une reprise du travail pour ce lundi.
Bernard Lobet a demandé au directeur de la prison liégeoise si l’absence de personnel, la chaleur et le ramadan faisaient monter la tension ?
Marc Brisy, le directeur de Lantin expliquait dans le Bel RTL 6h, les conditions de vie actuelles des détenus: "Le ramadan rajoute un petit peu de pression et de tension puisqu'on n'est pas en mesure dans l'établissement de fournir de la nourriture chaude le soir. En ce qui concerne la chaleur, on alterne chaleur et orages en ce moment, donc cela est supportable. A Lantin, le personnel n'est pas plus nombreux qu'il y a 15 jours. Heureusement qu'on a les policiers et militaires pour assurer la sécurité. Il y a une grande fatigue parmi ceux qui travaillent sans relâche depuis 40 jours. Ce sont toujours les mêmes personnes donc avec tous les problèmes qui en découlent de nervosité, de tension, d'énervement entre les personnes et d'absence de contact avec les familles...C'est assez difficile", détaille-t-il.
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