L'objectif du nouveau centre "Arsène Burny", à Liège, est tout simplement hors norme : il vise à centraliser tous les besoins des patients en un seul endroit. Une personne qui serait suspectée d'avoir un cancer pourra être suivie par différents spécialistes le même jour : ce sera fini de prendre plusieurs rendez-vous et de devoir revenir à l'hôpital.
Le bâtiment est composé de sept niveaux, de plusieurs laboratoires : en tout 6.000 mètres carrés au total. L'institut s'est doté également de toutes dernières technologies en termes de soin : des services de radiothérapie de dernière génération ou encore dans le bien-être du patient.
Mais les infirmiers en oncologie profitent de ce moment pour manifester et pour expliquer leurs revendications. Le personnel spécialisé proteste contre le nouveau barème salarial qui ne prend plus en compte leurs spécialisations ou leurs expertises dans certains domaines.
"C'est tout à fait inadmissible", note Catherine Grzeszczyk, infirmière spécialisée en oncologie. "Je pense que notre combat est juste et légitime. Le nouveau barème ne tient plus compte de notre expertise, de notre formation que l'on nous impose légalement d'avoir. À titre d'exemple, on nous propose qu'un infirmier lambda, qui n'a pas le même niveau d'étude et de formation que nous, gagne le même salaire. C'est tout à fait inacceptable. Ce système nous dévalorise tout simplement", conclut-elle.
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