Conséquences des fortes chaleurs: la prolifération des guêpes ! Dans le Hainaut par exemple, les pompiers comptabilisent déjà plus de 2.000 interventions pour retirer des nids chez les particuliers.
En région montoise, les pompiers s’équipent plusieurs fois par jour. Armé d’un acide puissant, il faut 15 minutes pour détruire un nid caché sous un tas de compost.
"Les appels au secours ne font qu’augmenter. « Aujourd’hui, on en a une vingtaine", explique Benoît Filippi, capitaine de la zone de secours Hainaut centre. "Et encore, le dispatching nous a contacté en nous disant qu’il y en avait encore d’autres… On n’est pas au bout de nos peines!"
"Une piqûre de guêpe est bien plus puissante que celle d’une abeille"
Les appels arrivent dans les dispatchings des secours. 2.335 interventions ont déjà eu lieu dans tous le Hainaut, sans compter les interventions des entreprises privées.
"Une piqûre de guêpe est bien plus puissante que celle d’une abeille. Elles sont assez virulentes et on peut être plus vite allergique aux piqûres de guêpes et avoir ce qu’on appelle un choc anaphylactique, un œdème qui se développe", explique le porte-parole des pompiers de Charleroi. "Si elles piquent à la gorge, dans la bouche, ça peut être beaucoup plus dangereux."
Certaines interventions sont prioritaires
Certaines interventions sont urgentes. En cas de nid dans un espace public, ou près d’une crèche. Les autres seront moins prioritaires. Le temps d’intervention peut alors dépasser 24 heures.
"Nos missions comme la lutte contre les incendies ou les secours de personnes", précise Benoît Filippi . "Donc lorsqu’on reçoit des appels le matin, il se peut que dans certains cas de figure, on a plus le personnel disponible en suffisance pour assurer les missions nid de guêpe. Elles seront donc postposées au lendemain."
Si le nid est tout près d’une maison, voire sous le toit, mieux vaut appeler les secours. Dans le fond d’un jardin, il y a moins de danger, il est possible de garder ses distances.
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