Les parents doivent s'attendre à un nouvel arrêt de travail dans les crèches francophones. Le front commun syndical a déposé un préavis de grève pour le secteur de la petite enfance en vue d'une journée d'actions le mercredi 5 mai. Les représentants des travailleurs demandent une prime de reconnaissance pour le personnel, fortement exposé au coronavirus, ainsi que de meilleures conditions de travail.
Les puéricultrices et autres travailleurs et travailleuses de la petite enfance sont restés actifs depuis le début de la crise et se sont adaptés à des procédures sanitaires multiples pour pouvoir accueillir les plus jeunes enfants, invoquent les syndicats. Le personnel, majoritairement féminin, est particulièrement exposé puisqu'il peut difficilement appliquer les gestes barrières avec les tout-petits. Les syndicats demandent le versement d'une prime de reconnaissance, déjà exigée lors d'une précédente action le 1er avril. Ils souhaitent également que le personnel des crèches soit prioritaire pour la vaccination. Setca, CNE et CGSLB s'en prennent aussi à la ministre de l'Enfance Bénédicte Linard (Ecolo), qui selon eux refuse d'entendre la colère des travailleurs. Les organisations demandent l'application d'un accord des partenaires sociaux prévoyant un jour de congé supplémentaire pour tous (et deux à partir de 45 ans) avec embauches compensatoires. Les syndicats réclament une revalorisation salariale pour les travailleurs, l'octroi du statut d'employée pour un millier d'accueillantes d'enfants; un nouveau contrat de gestion avec l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE); ou encore des aménagements pour les fins de carrière.
Les parents doivent s'attendre à un nouvel arrêt de travail dans les crèches francophones ce mercredi
Agence belga, publié le 03 mai 2021 à 13h08
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