Si cela dépendait des zones de police locale, le taser ou une arme à électrochoc intégreraient prochainement l'équipement de base de tous les agents.
Le SPF intérieur examine la possibilité
De son côté, le SPF Intérieur examine dans quelles circonstances l'emploi d'une telle arme est possible et devrait y voir plus clair d'ici la fin de l'année, rapporte la chaîne flamande VTM mercredi soir.
Plusieurs incidents de tirs par balle
Avec un taser ou une arme à électrochocs, les muscles du corps sont temporairement paralysés par le choc. La demande des policiers pour qu'un tel dispositif intègre l'équipement de base fait suite à plusieurs incidents de tirs où un suspect avait été touché par une balle mais n'était pas abattu pour autant et restait menaçant. A moins de toucher des organes vitaux, il est compliqué de neutraliser un suspect en lui tirant dessus. "Avec un taser, on peut le faire directement. C'est pour cela que nous demandons à en être équipés", explique Nicholas Paelinck, chef de corps de la zone de police Westkust. Le SPF Intérieur indique de son côté étudier cette requête et attend un avis de la commission de l'armement policier pour la fin de l'année "avant de prendre une décision définitive en la matière".
Les polices locales veulent pouvoir paralyser temporairement les suspects: elles souhaitent s’équiper d'armes à électrochoc
Publié le 02 novembre 2016 à 21h39
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