Les services d'aide et de sécurité belges vont arrêter de recourir à leur propre opérateur de télécommunications, Astrid, et basculer vers la téléphonie mobile classique (antennes dites "GSM"), écrivent mercredi L'Echo et De Tijd.
Astrid, dont l'Etat est l'unique actionnaire, gère les communications pour plus de 70.000 collaborateurs de 750 organisations. Il s'agit de zones de police locale, de l'ensemble des services de la police fédérale, de tous les corps de pompiers, de la Protection civile, des douanes, de la Défense, de la Sûreté de l'Etat, des ambulanciers, des centrales d'urgence 100 et 112, mais aussi de sociétés de services aux collectivités, de transport public, de la Croix-Rouge, de firmes de gardiennage, etc.
Cela fait 20 ans que ces services utilisent Astrid. Mais aujourd'hui, ils échangent de plus en plus de matériel visuel, envoyé parfois par les citoyens, c'est pourquoi ils devront basculer vers un réseau à large bande.
Le gouvernement aurait pu investir dans un nouveau réseau, mais il a opté pour une collaboration avec les opérateurs télécoms, qui seront obligés de prévoir les capacités adaptées aux services de sécurité. Cela se fera dans le cadre de la nouvelle adjudication des bandes de fréquences aux opérateurs télécoms à la fin de l'an prochain.
Vos commentaires