Dès demain, les températures assez élevées feront leur retour. Les systèmes de climatisation seront donc encore très sollicités. La plupart des voitures neuves en sont munies, mais attention aux chocs thermiques. Il vaut mieux ne pas abuser de l’air conditionné.
L’entretien de la climatisation est souvent oublié. Pourtant, il est conseillé de le faire au moins une fois par an, particulièrement avant un départ en vacances. Mais quand il fait chaud, il vaut mieux lancer la climatisation en douceur. "Quand on rentre dans un véhicule qui est très chaud, il faut d’abord le décompresser, explique Bruno Hérion, chef d’atelier mécanique, au micro de RTLInfo. Il faut ouvrir les vitres et ensuite lancer la climatisation, en faisant attention à ne pas la mettre trop froide parce qu’évidemment, c’est comme ça qu’on peut avoir des problèmes de choc thermique et se choper une maladie."
Pas plus de 7 degrés de différence avec l'extérieur
Une information confirmée par le pneumologue allergologue Olivier Gilbert. Selon lui, il faut éviter des écarts de température trop importants. Un écart maximum de 7 degrés avec l’extérieur est conseillé. "Des différences de température intérieure et extérieure peuvent amener à une hyperréactivité bronchique chez les personnes prédisposées ou chez les gens qui ont déjà de la rhinite atopique, donc des asthmatiques. Pour ceux-là, de gros changements de température ne sont jamais bons."
Température idéale: 20 ou 21 degrés
Attention aussi lorsque vous sortez du véhicule. Une température de 20 ou 21 degrés dans l’habitacle est un bon choix, suffisant pour éviter la fatigue. Le filtre à pollen devra aussi être inspecté régulièrement pour éviter la poussière et les allergènes. "L’appareillage de bonne qualité prémunis de la pollution parfois extérieure, les particules diesel et les particules fines. Il faut donc veiller à tout prendre en compte et ne pas trop vite sanctionner l’usage des climatiseurs qui sont de bonne qualité avec un bon entretien."
La climatisation augmente également la consommation de carburant, mais moins qu’auparavant. On l’estime à moins de 10%.
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