Débrancher les radars lorsque le quota de procès-verbaux est atteint. Le ministre de la Justice demande aux zones de police de fixer la limite des radars au minimum, pour sanctionner tous les excès de vitesse, même les petits.
Comme le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a décidé de mettre un terme aux marges de correction supplémentaires lors des contrôles de vitesse, les zones de police surchargées pourront à l'avenir déterminer un quota de procès-verbaux. Les radars pourraient dès lors être mis hors service lorsque ce quota sera atteint, rapportent lundi De Morgen et Het Laatste Nieuws.
Nouvelle méthodologie
Une zone de police sur six a recours à des marges de correction supplémentaires à celles légales lorsque les automobilistes sont flashés sur leur territoire. Les zones concernées étendent ainsi la marge de correction à 11 km/h, au lieu des 6 km/h appliqués par rapport à la vitesse maximale autorisée. Cette mesure permet avant tout d'alléger la charge de travail des parquets face à l'afflux des procès-verbaux.
Tolérance zéro
Koen Geens a cependant décidé de mettre un terme à ces pratiques et d'appliquer la tolérance zéro. Mais cette volonté n'est pas sans conséquence pour les parquets. "Le ministre a rencontré le collège des procureur généraux. Il a été convenu que des quotas seront utilisés pour limiter la charge de travail", affirme-t-on de source judiciaire. "Cela signifie que certains arrondissements surchargés pourraient débrancher les radars si le nombre maximal d'amende est atteint."
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