Près de 4 mois après sa découverte en province de Luxembourg, la peste porcine africaine n'est pas encore éradiquée. Un abattage massif de sanglier a lieu ce week-end. Lundi, ce sont 15 kilomètres de clôtures supplémentaires qui seront posées le long de la frontière française. Un sujet de Quentin Ceuppens, avec Justine Roldan Perez, Thomas Kinet et Aline Lejeune pour le RTLinfo 13 heures.
Les sangliers sont cernés. D’un côté par les chasseurs, d’un autre par 30 kilomètres de clôtures. Dans la zone est de ce périmètre un abattage massif a été organisé ce week-end afin d’éliminer les derniers survivants.
René Collin, ministre wallon de l’agriculture de la nature et des forêts, explique: "On a constaté qu’il y a toujours une croissance de l’épidémie et même une progression dans le massif forestier. On prend deux précautions supplémentaires ; installer des pièges, des enclos pour capturer les sangliers. Nous commençons à avoir de bons résultats."
Deuxième précaution, 15 kilomètres de clôtures supplémentaires le long de la frontière française de façon à protéger le territoire et faciliter la destruction de sangliers.
Le coût total de la gestion du virus serait compris entre 2 à 9 millions d’euros. Une aide de l’Europe a été demandée. Jusqu’à présent 288 sangliers infectés ont été découverts. Quatre mois après son apparition, le virus de la peste porcine africaine n’est pas encore totalement éradiqué en Wallonie.
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