Alors qu'un nouveau comité de concertation a lieu ce mercredi 14 avril, Simon Dellicour, épidémiologiste à l’ULB, était sur le plateau du RTL INFO 13H pour répondre aux questions de notre journaliste Alix Battard. D'après ce spécialiste, la situation épidémiologique n'a pas vraiment changé depuis le précédent comité de concertation.
"On n’a probablement passé le pic de ce qu’on appelle la 3e vague (…) Mais en terme de situation épidémiologique, dans l’absolu, on est toujours sur des indicateurs très, très hauts", a-t-il estimé. "Les décisions récentes n’ont pas servi à infléchir les différentes courbes parce qu’il y avait déjà un changement qui avait été amorcé avant que ces décisions aient pu avoir un effet sur les différents indicateurs", a-t-il expliqué.
De quoi justifier la rancœur de ceux qui ont dû fermer leur activité ? "C’est toujours facile de juger après coup. Les décideurs étaient en face d’une épidémie qui s’emballait à ce moment-là. Personne n’est devin, personne ne sait prédire quand il va y avoir un changement définitif, que ça va s’aplatir", a remarqué l'épidémiologiste. Pour ce dernier, si les indicateurs sont "alarmants", il ne faut pas pour autant en conclure que les mesures n'ont pas d'impact.
Malgré les mesures, "la situation n’a pas vraiment changé", estime Simon Dellicour, épidémiologiste à l’ULB
Publié le 14 avril 2021 à 13h43
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