Ce matin, les aides ménagères sont descendues dans la rue pour réclamer un meilleur salaire. Leur rassemblement est prévu à 10h à la Gare du Nord à Bruxelles. Environ un millier de manifestants et manifestantes ralliera le siège d'un des employeurs du secteur : l'entreprise Tempo Team.
"Nous sommes sous payées", c'est le message que délivreront les aides ménagères. Elles réclament une augmentation de 1,1%, mais selon les syndicats, les employeurs ne veulent pas revenir autour de la table pour négocier cette hausse des salaires. Pourtant, elle était prévue par l'accord interprofessionnel. "Depuis 9 mois, les employeurs ne font aucune proposition pour une augmentation correcte du salaire des aides ménagères", dénonce Sébastien Dupanloup, secrétaire fédéral de la centrale générale de la FGTB en charge des titres-services.
La seule proposition des employeurs est une prime unique de 65 euros sur deux ans, ce qui revient à 2,70€ par mois, confirme Gaëtan Stas, secrétaire permanent de la CSC Alimentation et Services. Les représentants du personnel dénoncent le mépris pour ces 160 000 aides ménagères. Souvent des femmes, elles gagnent en moyenne 11,50€ brut de l'heure.
Beaucoup de ces travailleuses vivent sous le seuil de pauvreté. Elles ont aussi peu d'opportunités de formation. Un travail donc difficilement tenable jusqu'à l'âge de la pension, selon les syndicats.
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