Avrox indique jeudi "prendre acte" de la recommandation du gouvernement fédéral de ne plus utiliser ses masques gratuitement proposés l'an dernier via les pharmaciens, dans l'attente de résultats d'une enquête complémentaire sur leur toxicité potentielle. L'entreprise s'étonne toutefois "que tous les autres masques en tissu commercialisés ne soient pas concernés par cet avis".
Avrox tient à réaffirmer "avec force" que les masques livrés à la Défense "respectent scrupuleusement toutes les réglementations nationales et européennes et que les autorités compétentes avaient d'ailleurs donné leur aval pour la distribution en juin dernier".
Il n'y a actuellement "aucune preuve" que les masques d'Avrox "libèrent dans certaines conditions des nanoparticules, ni que si c'était le cas, ceci puisse causer des problèmes sanitaires", ajoute la société, qui "offrira bien évidemment son entière collaboration à l'étude qui sera menée" si cela est nécessaire.
Avrox s'étonne par ailleurs que les autres masques en tissu qui circulent sur le marché ne soient pas concernés par cet avis, alors qu'ils "contiennent les mêmes composants". "En toute logique, les autorités sanitaires devraient également recommander l'arrêt de la commercialisation de ces produits-là en Belgique par précaution, et sans aucun doute aussi avertir leurs homologues de tous les pays-membres de l'Union européenne."
Le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke a recommandé mercredi de ne plus utiliser les masques proposés gratuitement par les autorités fédérales via les pharmaciens, dans l'attente de résultats d'une enquête complémentaire sur leur toxicité potentielle.
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