Deux personnes sont inculpées et sont sous mandat d'arrêt. Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur le parcours. Ils appartenaient notamment à un groupe de motard, au nom évocateur, les "Kamikaze Riders".
Mohamed Karay, 27 ans, l'un des deux suspects placés sous mandat d'arrêt à l'issue de plusieurs perquisitions exécutées dans le cadre d'un dossier de terrorisme, non lié aux attentats de Paris, conteste les faits qui lui sont reprochés et affirme qu'il n'est strictement pas radicalisé, a indiqué mercredi son avocat Me Xavier Carette, qui précise que son client n'a aucun antécédent judiciaire. L'enquête a permis de mettre en lumière des menaces sérieuses d'attentats qui viseraient plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles et seraient commis durant les fêtes de fin d'année. Parmi les six personnes interpellées lors des perquisitions menées dimanche et lundi dernier en Région bruxelloise, dans le Brabant flamand et en région liégeoise, deux ont été placées sous mandat d'arrêt: Saïd Saouti et Mohamed Karay. Les quatre autres personnes entendues ont été relâchées.
Des membres des 'Kamikaze Riders'
Saïd Saouti et Mohamed Karay, les deux personnes placées sous mandat d'arrêt par le parquet fédéral, , pour menaces d'attentat et participation aux activités d'un groupe terroriste font partie d'un club de motards baptisé les 'Kamikaze Riders, indiquent mercredi plusieurs médias. Un groupe qui réalise toutes sortes de cascades et dont plusieurs de ses membres affichent une certaine sympathie envers la cause djihadiste.
Saïd Saouti lié à 'Sharia 4 Belgium'
Le premier, Saïd Saouti, considéré comme le dirigeant et le recruteur, était le chef du groupe de motards. Il est également connu comme étant un prêcheur radical. Son nom est déjà apparu en 2013 dans le dossier lié à 'Sharia4Belgium', mais il n'a pas été inculpé. Le deuxième homme placé sous mandat d'arrêt, Mohamed K., était aussi membre des Kamikaze Riders. Son casier judiciaire est vierge. Les enquêteurs ont découvert qu'il consultait des sites Internet liés au terrorisme.
Les deux individus prévoyaient de commettre un attentat dans le centre de Bruxelles, d'après plusieurs sources. Au cours des perquisitions, du matériel informatique et de la propagande de l'Etat islamique ont été saisis. Les enquêteurs ont également mis la main sur des tenues d'entraînement de style militaire. Mohamed Karay et Saïd Saouti comparaîtront jeudi en Chambre du conseil.
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