Beaucoup de personnes s'interrogent sur la nécessité de fermer les restaurants, cafés et discothèques, alors que les centres commerciaux restent ouverts, par exemple. Pour Philippe Devos, le président de l'Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), "on ne peut pas jouer avec ce virus": "On a des milliers de morts en Lombardie, les morts sont évitables ici. Hier cette mesure, je pense, a sauvé la vie à 1000 personnes", estime-t-il, faisant référence aux premières consignes mises en place pour éviter la propagation du coronavirus, notamment celle interdisant les visites dans les maisons de repos.
"On vient de sauver la vie de 1000 personnes"
"On vient de sauver la vie de 1000 personnes", répète-t-il. "Il faut se rendre compte aussi que c'est le temps de contact fois la proximité des contacts qui crée l'infection. Et donc, rester deux heures à table à côté de quelqu'un, ou croiser quelqu'un dans un centre commercial, c'est totalement différent".
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