Grégory est décédé il y a deux ans dans un accident de voiture, fauché par un conducteur ivre. Sa compagne a également perdu la vie. Pour que ce genre de drame n'arrive plus, les parents des amoureux veulent créer une absl pour mener des actions de sensibilisation dans les écoles mais aussi dans les entreprises. Ils lancent un appel aux dons. Julien Crête et Xavier Preyat ont rencontré les parents de Grégory pour le RTLinfo 13H.
Les parents de Grégory entretiennent le réflexe de regarder les photos de leur fils depuis deux ans. Des plongées régulières dans le passé. Les albums contiennent principalement des photos, mais aussi un carnet spécial. « Je note tous mes petits souvenirs pour ne pas les oublier, parce que ça c’est ma plus grande peur et d’oublier des choses », explique-t-elle Nathalie Lebon, la maman de Grégory, au micro de Julien Crête pour le RTLinfo 13H.
"Je ressens ça comme si on m’avait arraché une partie de moi"
Le 11 juillet 2015, Grégory, 27 ans, et sa fiancée Mélanie trouvent la mort dans un accident de la route. En cause, un conducteur ivre au moment des faits. Il avait 2,36 gr d’alcool dans le sang et les a percutés de face. "Je ressens ça comme si on m’avait arraché une partie de moi, comme si on m’a coupé en deux, on a pris une moitié de moi", ajoute la maman.
Des casques virtuels qui nous plongent dans le cadre d'une personne ivre
Depuis plusieurs semaines, les parents des deux victimes ont lancé une campagne de récolte d’argent sur internet. Leur objectif est de faire vivre une association qui viendra parler du danger de l’alcool au volant dans les écoles et les entreprises. L’association souhaite notamment utiliser des casques virtuels qui nous plongent dans le corps d’une personne ivre. "Il existe plusieurs sortes de lunettes suivant si on a bu 3 bières, six bières, etc. Et on démontre que plus on boit, moins on sait ce déplacer", détaille Nathalie.
L’association Greg et Mel mettra aussi les alternatives en avant: l’utilisation des taxis, le système Bob ou la consommation de boissons NA. Pour la famille, la force des témoignages comptent. Les parents de Grégory espèrent mener leurs premières actions d’ici la fin de l’année, une manière aussi pour eux d’avancer.
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