Ce lundi matin, le trafic des trains entre Namur et Gembloux a été interrompu suite à un vol de câbles. Infrabel, le gestionnaire du réseau, remarque qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'une ligne soit touchée. Une décision a donc été prise pour éviter ces vols. Infrabel a décidé de recouvrir certains caniveaux, où les câbles sont placés, d'une couche de béton.
400 mètres de câbles ont été dérobés dans la nuit de dimanche à lundi. Ce butin se revend des milliers d'euros chez des ferrailleurs à l'étranger. Les voleurs sont apparemment bien équipés pour que ces vols soient le plus lucratif possible. "Manifestement, les voleurs utilisent des moyens mécaniques. On pense à un treuil parce qu'ils parviennent à arracher des câbles qui sont pourtant attachés entre eux", indique Frédéric Sacré, le porte-parole d'Infrabel. Les vols pourraient même être l'œuvre d'une seule et même organisation criminelle selon Infrabel. Ils ont donc décidé de réagir.
3 idées, 1 solution
Plusieurs possibilités peuvent être mises en place. La première solution trouvée par Infrabel est de remplacer les câbles en cuivre par des câbles en aluminium. Ce métal est de moins grande valeur, mais il est moins bon conducteur. Cette solution ne fonctionne pas, car les voleurs semblent savoir où sont les câbles en cuivre.
La deuxième solution trouvée par Infrabel est de former du personnel à la manipulation de drones de surveillance. Ceux-ci se placeraient sur les zones sensibles. Mais là encore, il y a un souci. La législation belge oblige l'utilisateur à garder son drone à vue depuis le sol. Les voleurs remarqueraient donc trop rapidement l'appareil.
La troisième solution qui va être mise en place dès ce soir est de couleur une couche de béton là où les câbles sont placés. "Cette couche de béton ne facilitera pas le travail des techniciens. Mais aujourd'hui, l'urgence est de répondre à ces vols de câbles", conclut Frédéric Sacré.
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