Les 110.000 élèves de l'enseignement officiel n'auront donc pas d'examens pour la deuxième année d'affilée. Décision prise hier et qui concerne uniquement le réseau géré directement par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Comment s'organisent ces écoles ? Qu'en pensent les enseignants ?
Les cours sont chamboulés depuis un an dans les écoles secondaires. Et ce printemps, les examens sont annulés pour les années dites non certificatives dans le réseau officiel.
"Nous nous y attendions évidemment, vu la circulaire qui était sortie la semaine dernière. On avait déjà un peu anticipé et il y aura quand même des évaluations, qu’on n’appellera pas des examens, mais cela nous permettra de faire un diagnostic", a réagi Ingrid Gilmaire, professeure de sciences économiques l’Athénée royal de Woluwé Saint-Lambert.
Il va falloir vraiment les motiver et leur montrer l'importance de ces évaluations
Pour le directeur, il est nécessaire d’évaluer les élèves: "C’est important de pouvoir positionner l’élève par rapport à ses forces et ses faiblesses mais aussi pour l’enseignant, de pouvoir voir où lui en est dans son cours", a souligné Pascal Hallemans.
Quelques craintes subsistent tout de même pour cette fin d’année. "Si on n’utilise par le mot examen, les élèves risquent peut-être de ne pas s’investir comme ils le font habituellement au mois de juin. Il va falloir vraiment les motiver et leur montrer l’importance pour eux de passer ces évaluations et de le faire le plus sérieusement possible", a pointé Ingrid Gilmaire.
Ce sont les pouvoirs organisateurs des établissements qui décident s’ils mettent en place des épreuves diagnostiques ou non.
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