Plusieurs discothèques du pays n'excluent pas de s'opposer aux nouvelles mesures annoncées à la suite du Comité de concertation mercredi soir, voire de ne pas les observer, font savoir une quarantaine d'établissements dans un communiqué. "Certains vont se tourner vers le Conseil d'Etat", signale ce collectif.
Le comité de concertation a annoncé l'obligation, en plus de la possession du Covid Safe Ticket (CST), du port du masque dans les événements, l'Horeca et le monde de la nuit. Si certains établissements ne veulent pas forcer leurs clients à danser avec un masque, ils pourront exiger un autotest sur place en plus du CST. "Cette approche est absurde et loin de toute réalité", déplorent à l'unisson une quarantaine de clubs. "De cette façon et avec ces restrictions, une discothèque ne peut pas opérer. En outre, les visiteurs vont fuir si bien que le gouvernement organise en fait un boycott qui nous force à fermer dans les faits, sans pourtant imposer de fermeture".
Les discothèques n'excluent donc pas que certains clubs ne se soumettent pas "à cette démarche absurde de stigmatisation". En outre, certains établissements comptent porter la mesure devant le Conseil d'Etat, selon ce communiqué. "Les clubs contesteront cette approche détournée, non scientifique et non fonctionnelle, qui ne va pas en soi faire baisser les chiffres du coronavirus", poursuit le secteur.
Les signataires pointent encore que le gouvernement doit sauver financièrement le secteur de la nuit. La déclaration réunit une quarantaine d'établissement dont A.M. Club, Acte 6, Amigo, Ampere, Bar a Bar, Bloody Louis, C12, Carré, Charlatan, Club Vaag, Club Wit, Contrast Club, Doktor Jack, Fuse, Exo, Grand Café Capital, Hangar, Ikon, Jalousy, Kitsch Club, Kompass Klub, La Cabane, La Rocca, Labyrinth Club, Lima, Lindbergh Club, Madame Moustache, Magiq Spiegeltent, Meatpack, Millie Vanillie, Mirano, Nostalgia Club, Plein Publiek, Radar, Red & Blue, Sotto's, Spirito, The Villa, Versuz et le VK.
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