L'été que nous vivons est particulièrement chaud, il est donc propice à la baignade à la mer. Le revers de la médaille, c'est la sécheresse. Pour l'instant, le niveau d'eau dans les nappes phréatiques est suffisant. Mais le sol est complètement sec, les arbres et les prairies commencent à mourir. C'est un problème pour les cultures, les pommes de terre sont très petites et les graines des céréales ne sont pas assez développées. Explications avec Julie Vuillequez pour Bel RTL.
On ne s'inquiète pas encore pour l'activité humaine, en revanche, la nature souffre. En effet, il n'y a pas de problème d'eau potable pour le moment. Le niveau d'eau dans les nappes phréatiques est suffisant. Il a beaucoup plu cet hiver, ce qui a rempli les nappes et les réservoir.
"On capte l'eau dans des nappes profondes et qui se chargent essentiellement pendant l'hiver. Donc on n'a pas de problème au niveau d'approvisionnement de l'eau potable pour les gens", explique Sarah Garré, professeur agro-bio tech à Gembloux.
Cette situation explique la décision de la région de ne pas imposer de restrictions d'usage. pourtant, le manque de pluie pose un réel problème pour la nature.
Des pommes de terre plus petites
En surface, le sol est complètement sec sur plusieurs mètres d'épaisseur. A tel point que les prairies et les arbres commencent à souffrir. Certains sont même en train de mourir. "J'ai vu aujourd'hui pas mal de tilleuls en train de perdre leurs feuilles, les cerisiers, les noisetiers aussi. On voit les feuilles jaunir comme en automne", illustre Anne-Laure Jacquemart, professeur en écologie végétale.
Cela pose également un problème pour les cultures. En effet, les pommes de terre sont très petites. La récolte des céréales s'annonce d'ores et déjà maigre cette année, en raison d'un manque de pluviosité, entre des rendements pour l'escourgeon en forte baisse et des perspectives guère plus optimistes pour les blés.
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