Quelque 13,5% des victimes qui se sont rendues dans un Centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) au cours des cinq premiers mois de 2022 avaient moins de 12 ans. "Je suis sincèrement choquée", a déclaré la vice-Première ministre Petra De Sutter (Groen), qui visite lundi le CPVS à Gand. "Le pire, c'est que beaucoup de victimes ne se rendent même pas dans un centre."
Sept hôpitaux de notre pays disposent d'un centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles, qui prend en charge les victimes et les aide à surmonter le traumatisme. Trois nouveaux centres ouvriront leurs portes cette année à Genk, Arlon et Namur.
Les chiffres des CPVS pour la période de janvier à mai 2022 montrent que 13,5% des victimes de violences sexuelles, soit près d'une sur sept, ont moins de 12 ans, contre 11% pour l'ensemble de l'année 2021. Le centre de soins de L'UZ Gand a reçu un total de 589 victimes l'année dernière, soit 46 de plus que l'année précédente, un triste record. "Neuf victimes sur dix sont des femmes", précise Petra De Sutter.
À Gand, une victime sur trois était mineure en 2022. "Concernant les violences sexuelles chez les mineurs, encore plus que chez les adultes, l'auteur est souvent une connaissance : dans plus de sept cas sur dix, c'est un membre de la famille, une connaissance ou un (ancien) partenaire", indique le CPVS de Gand. (Belga)
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